L’armée de l’empire ottoman, outre les janissaires équipés d’armes à feu, comprenait également des soldats utilisant des piques et des yatagans. Leur mission était de protéger les tireurs des charges de cavalerie et de mener les contre-attaques. A l’époque des mousquets à la faible cadence de tir et à la faible efficacité, les armes blanches avaient de l’importance. L’armée turque était composée de piquiers bien entraînés et de troupes irrégulières, parfois équipées de pistolets, d’arcs ou de mousquets en plus de leurs armes habituelles. Ces soldats, indispensables pour le combat au contact, formèrent pendant longtemps l’essentiel des troupes.